Littérature

Françoise Sagan

LE MYSTÈRE SAGAN
Un grand succès inattendu accueille son premier livre, à 18 ans. Notoriété qui éclipse celle de grands auteurs de l’époque. Mais plus grande notoriété encore de sa personne : vrai phénomène médiatique avant l’heure !
On peut le comprendre en partie puisqu’elle n’a que 18 ans : son œuvre suscite des critiques très élogieuses et quelques-unes, acerbes. Mais en tout cas, grand bruit
Dans la suite des ses publications, des hauts et des bas, mais toujours le même intérêt, national et international, pour sa personne. Intérêt même parfois de gens qui n’ont pas lu ses livres.
Curieux engouement pour une personne qui ne vit pas sa vie, qui la passe à «se divertir» au sens pascalien du terme : une vie donc, en un sens, sans intérêt, une vie ratée même qui cependant intéresse plus que l’œuvre. POURQUOI ?

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Romain Gary

Depuis que j’ai commencé cette série d’articles j’ai abordé plusieurs écrivains que je n’avais pas spécialement choisis (le choix du sujet se faisant à tour de rôle dans mon groupe de lecture), et cependant ils ont tous un point commun : un traumatisme dans la petite enfance.

Pour mieux comprendre Romain Gary et son œuvre, j’ai tiré les conséquences d’un fait peu connu et non exploité, à ma connaissance, par les analystes. Comme Françoise SAGAN, comme Vincent Van GOGH, il était un « enfant de remplacement ». Le fait est signalé en passant par Myriam ANISSIMOV dans sa biographie de Van Gogh.

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A propos du livre de Bernard Lahire « Franz Kafka. Éléments pour une théorie de la création littéraire »

En 1980, j’avais écrit, après une étude exhaustive des œuvres de KAFKA et de ce qui avait été dit sur lui, un essai où je proposais une autre explication du « désastre » de sa vie privée : ni le fait d’être juif, ni la présence d’un père autoritaire ne me semblaient l’éclairer suffisamment.

Lorsque Bernard LAHIRE publie en 2010 « Kafka. Eléments pour une théorie de la création littéraire », (Paris, La Découverte), il reprend essentiellement la thèse du père terrible. C’est alors que j’ai écrit cet essai, qui je l’espère éclairera d’un jour nouveau ce qui a contribué à l’oeuvre atypique de cet esprit hors du commun.

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