Ayant commencé tard, je peins pour mon plaisir. Liberté totale : « Surtout pas de pensums » comme disait Toulouse-Lautrec !
En peinture, polyvalente : portraits, nus, paysages, natures mortes, fleurs, figures et scènes de genre, abstraits. Tous les sujets m’ont passionnée, d’où la variété des thèmes traités, mais après un certain temps je dois changer. Seule, la figure humaine revient toujours.
Née un crayon à la main d’où jaillissaient toujours des personnages, ce fut, lorsque j’ai peint, tard, mon thème de prédilection. Fernand Léger préconisait de traiter la figure humaine comme un objet, j’en refais un sujet, LE sujet. N’est-ce pas ce qui nous intéresse le plus ? D’où mon plaisir à peindre des portraits, mais plus encore, à saisir des expressions dans des moments privilégiés, à révéler la singularité de chaque instant sur un visage, qui en fait parfois un autre visage, celui qui fuit, se cache ou se révèle derrière la ressemblance à soi-même, derrière notre figure-habituelle-pour-les-autres. J’ai commencé par le portrait et le paysage et après un détour par les objets et l’abstrait, je reviens aux figures. Techniques : huile, acrylique, pastel, dessin.
Critique générale
« Cette artiste est douée d’une rare capacité à traduire émotion et sensibilité dans tous les registres qu’elle aborde : paysages, scènes de vie, natures mortes, portraits…tout autant que dans ses abstractions lyriques, véritables pièces orchestrales entre rythme et couleurs. Ses sujets révèlent ici une étonnante maîtrise propre à saisir les expressions les plus justes dans les moments privilégiés, à révéler la singularité instantanée d’un visage
…Les œuvres dans lesquelles elle a fixé les expressions de chefs d’orchestre … en sont de merveilleux témoins.
Mais l’essence de son art se révèle aussi différemment lorsqu’elle donne libre cours à son autre expression, dans une résonance abstraite… A n’en pas douter, cette artiste n’a pas fini d’étonner, de surprendre.
Dans sa quête à fixer la beauté insaisissable des choses, à jouer avec la réalité et à les « revisiter » selon ses aspirations. Les limites de la création ne se bornent qu’à celles de l’imagination. Gageons qu’elle y puisera longtemps les meilleurs ressorts de son inspiration : ses qualités de dessinatrice et son art l’y obligent. »