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rapport au père

Gustave Flaubert, enfant de remplacement

Gustave Flaubert, une mine d’or pour la psychologie !

Je m’étonne qu’aucun psychanalyste n’ait étudié systématiquement un si beau cas.
On a déjà analysé, de différents points de vue et pas seulement littéraires, certaines œuvres comme « Saint Julien l’hospitalier », tellement ce récit quasi onirique révèle son auteur. Mais à ma connaissance, on ne l’a pas étudié lui-même, d’un point de vue psychanalytique, au travers de toutes ses œuvres et de sa vie.

Je prendrai la liberté, bien que non spécialiste, d’utiliser ici les concepts de la psychanalyse. Il me semble pouvoir ainsi jeter une lumière sur le caractère de Flaubert, sur des faits importants de sa vie ainsi que sur ses choix artistiques : la cohérence de l’explication est son seul mérite.

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Van Gogh et Artaud

Van Gogh, « le suicidé de la société » : c’est ainsi qu’Artaud présente le peintre dans un écrit qu’il a publié en 1947 à l’occasion d’une exposition consacrée à Van GOGH, à l’Orangerie.

ARTAUD veut y montrer que Van Gogh a été réduit à la folie et au suicide par l’incompréhension de la société et la bêtise des médecins qui ne cherchent qu’à faire rentrer les génies dans le rang. Il accuse même le docteur Gachet de l’avoir envoyé au suicide !

Dans cette analyse, écrite à l’occasion de l’exposition Van Gogh-Artaud, je tire les conséquences, pour une meilleure compréhension de l’homme et de l’œuvre, d’un fait connu de la vie de Van Gogh, mais, il me semble, non encore exploité par les analystes : le fait qu’il était un enfant de remplacement.

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Romain Gary

Depuis que j’ai commencé cette série d’articles j’ai abordé plusieurs écrivains que je n’avais pas spécialement choisis (le choix du sujet se faisant à tour de rôle dans mon groupe de lecture), et cependant ils ont tous un point commun : un traumatisme dans la petite enfance.

Pour mieux comprendre Romain Gary et son œuvre, j’ai tiré les conséquences d’un fait peu connu et non exploité, à ma connaissance, par les analystes. Comme Françoise SAGAN, comme Vincent Van GOGH, il était un « enfant de remplacement ». Le fait est signalé en passant par Myriam ANISSIMOV dans sa biographie de Van Gogh.

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A propos du livre de Bernard Lahire « Franz Kafka. Éléments pour une théorie de la création littéraire »

En 1980, j’avais écrit, après une étude exhaustive des œuvres de KAFKA et de ce qui avait été dit sur lui, un essai où je proposais une autre explication du « désastre » de sa vie privée : ni le fait d’être juif, ni la présence d’un père autoritaire ne me semblaient l’éclairer suffisamment.

Lorsque Bernard LAHIRE publie en 2010 « Kafka. Eléments pour une théorie de la création littéraire », (Paris, La Découverte), il reprend essentiellement la thèse du père terrible. C’est alors que j’ai écrit cet essai, qui je l’espère éclairera d’un jour nouveau ce qui a contribué à l’oeuvre atypique de cet esprit hors du commun.

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